
L’île de Ré (où nous sommes partis nous réfugier en ce temps de crise sanitaire) est un caillou. La terre de toute l’île est relativement fertile, mais elle est remplie de pierres et caillasse en tous genres.
La première étape a été de sélectionner l’emplacement du jardin qui serait dédié au potager. Nous avons pris en compte l’ensoleillement, la proximité avec la maison pour entretenir régulièrement etc.
Le second travail consiste ensuite à bêcher la terre pour retirer un maximum de cailloux. Tous les retirer est impossible, il y en a des centaines au mètre carré, et de toutes les tailles, donc nous nous concentrons sur les plus volumineux, et laissons les tout petits cailloux qui ne devraient pas gêner la pousse.
En une demi-journée, voilà seulement deux mètres carrés qui sont prêts à être ensemencés. C’est un travail titanesque qui nous attend … nous devons donc mieux nous organiser. Un adulte qui bêche en ligne droite et un autre qui passe juste derrière pour récupérer les pierres qui viennent d’être soulevées, nous tenterons cette technique demain. Heureusement, le garage de mes beaux-parents est très bien équipé pour ces travaux de jardinage, il ne manque que l’huile de coude et la détermination.
Les 6 enfants sont ravis de ce projet, ils participent avec enthousiasme, et viennent remuer la terre avec leur petit matériel de plage. Nous les mettons à contribution pour retirer le maximum de caillou: un seau chacun, et celui qui a rempli son seau de caillou en premier à gagné !
Cependant, ils montrent une endurance toute relative et semblent se lasser assez vite de ce décailloutage. Il faut tout de même préciser qu’ils ont 6 mois (Bébé Sym-sym), 18 mois (les jumelles du frère de mon mari) 3 ans (Sassie-Jolie) 3,5 ans (le fils de mon beau frère) et 4,5 ans (Petit-Lou).
Nous avons récupéré des graines et nous faisons également germer quelques légumes avant de les repiquer. Je ne sais pas dire exactement quel est l’objectif de ce potager: nous donner un but commun en ce temps de crise sanitaire, ou bien occuper nos journées et celles des enfants, ou bien réellement nous nourrir (un peu) si jamais les ravitaillements viennent un jour à manquer sur ce bout d’île … l’histoire nous le dira plus tard.

Une réponse sur « le potager de l’île de Ré (1) »
Courage les amis courage !! ici ça défriche sévère aussi
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