
Non, non et non !
Quâon se le dise, quâon le crie sur les toits et quâon le murmure dans les chaumiĂšres: on ne met PAS de caca dans son lave-linge.
Oubliez le vieux lange de nos grands-mĂšres, nouĂ© avec une Ă©pingle Ă nourrice autour de la taille … les couches lavables de nos jours, câest du sĂ©rieux !

Je ne parlerai que de ce je connais: la marque de couches lavables Hamac. Dâautres marques sont trĂšs bien aussi, peut-ĂȘtre mĂȘme mieux, mais je ne les utilise pas donc je ne peux pas en parler.
Passer aux couches lavables a Ă©tĂ© une vraie Ă©tape dans notre transition Ă©cologique. Pas simple: comme tout le monde, on avait plein dâidĂ©es reçues, et mon mari Ă©tait vraiment rĂ©ticent. On a pris le temps.
Nous avons choisi la marque Hamac parce que tous les produits de cette marque sont fabriquĂ©s en France. Vous connaissez notre amour de la patrie, alors on nâa pas beaucoup hĂ©sitĂ©. On a commencĂ© quand Petit-Lou portait des couches uniquement pour dormir et Sassie-Jolie toute la journĂ©e. (BĂ©bĂ© Sym-sym nâĂ©tait pas encore nĂ©).
Chez Hamac, il y a 3 tailles (S, M et L) donc on a investi en M puis en L pour nos deux chouchous. On a principalement achetĂ© le matĂ©riel dâoccasion et un peu de neuf en passant commande pour complĂ©ter. Plus tard, Ă la naissance de bĂ©bĂ©-Sym-sym, on a rachetĂ© les couches en taille S et on en a Ă©galement reçu en cadeau de naissance. Donc entre les cadeaux, le neuf et lâoccasion, nous avons dĂ©pensĂ© environ 500 euros pour nous Ă©quiper dans les 3 tailles. Câest vraiment TRĂS Ă©conomique.
En effet, on dit que les enfants en couches jetables coĂ»te entre 600 et 1000 euros PAR AN et PAR ENFANT (selon la marque de couches jetables utilisĂ©e). Or lĂ , on en est Ă 500 euros pour tous nos enfants! En sachant que si Dieu nous donne un autre bĂ©bĂ© un jour, il nous coĂ»tera quasiment zĂ©ro euro en couche. (Il nây a que les voiles jetables en cellulose quâil faut acheter)
Au dĂ©but, câĂ©tait … difficile, il faut bien le reconnaĂźtre ! Il y avait pas mal de fuites jusquâĂ ce que je comprenne que Petit-Lou avait besoin dâune taille L et non M, je nâarrivais pas bien Ă gĂ©rer le roulement des lessives pour avoir suffisamment dâabsorbants, ces derniers absorbaient mal parce que je nâavais pas bien compris quâil fallait rĂ©guliĂšrement les dĂ©crasser … bref ce fut un vrai apprentissage. Un peu comme pour lâallaitement au dĂ©but, jâai eu mille raisons de baisser les bras et de tout laisser tomber.
Mais pas moyen, on sâaccroche, on tient bien et on trouve des solutions. Et avec de la persĂ©vĂ©rance, ça finit par fonctionner comme sur des roulettes.
Autre idĂ©e prĂ©conçue sur les couches lavables: lâeau đ§. « Oui mais attends, tes couches lavables câest pas Ă©colo parce quâil faut bien de lâeau pour les laver… »
Ben non. Loooooin de lĂ :

Comme en tĂ©moigne le graphique ci-dessus, toutes les Ă©tudes comparatives sont formelles, la couche lavable nĂ©cessite nettement moins dâeau, dâĂ©lectricitĂ© et de matiĂšre premiĂšre que la jetable. En plus de cela, elle ne gĂ©nĂšre quasiment aucun dĂ©chet et prend soin de la peau de bĂ©bĂ©.
Une couche jetable est constituĂ©e majoritairement de plastique, le plastique câest du pĂ©trole transformĂ© (avec beaucoup dâeau et dâĂ©nergie). Ce plastique, il faut ensuite le transformer en couche jetable. Une fois de plus, il faut Ă©normĂ©ment dâeau et dâĂ©nergie. Ensuite il faut transporter ces couches (tiens, revoilĂ le pĂ©trole pour faire rouler le camion), enfin cette couche va finir brĂ»lĂ©e (beaucoup dâĂ©nergie pour faire fonctionner lâincinĂ©rateur) ou enfouie dans une dĂ©charge. Pas glop.
En bref il faut davantage dâeau pour produire une couche jetable (qui en plus gĂ©nĂšre de sacrĂ©s dĂ©chets) que pour laver une couche lavable.
Une autre idĂ©e reçue est quâentretenir des couches lavables prendrait plus de TEMPS. Et bien pour continuer dans la franchise, câest VRAI. Ăa prends du temps. Et avec un peu de volontĂ©, et beaucoup lâorganisation, on y arrive.
Plus dâinfos sur: https://www.hamac-paris.fr/pages/61/mode-d-emploi-debutant
2 rĂ©ponses sur « 𧞠les couches lavables … entre idĂ©es reçues et rĂ©alité »
Celui que jâai souvent entendu câest « mais le caca, tu le touches ?!?!! » comme si le caca de ton enfant Ă©tait poison đ€.
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En rĂ©alitĂ© je ne le touche qu’Ă travers le voile en cellulose, le temps de quelques secondes, donc ce n’est vraiment pas la fin du monde. Je me lave les mains juste aprĂšs et ensuite je lui remets une couche propre. C’est un des petits inconvĂ©nients de la couche lavable selon moi: il faut absolument installer la table Ă langer dans la salle de bain pour avoir un lavabo Ă cĂŽtĂ©, sans ça, ce n’est pas gĂ©rable je trouve.
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